Qui dit Slovénie dit montagnes, grottes, forêts. Mais n'oublions pas qu'il y a la mer, l'Adriatique pour être plus précis. On ne voulait pas quitter le pays sans se faire une idée de la côte. On s'est donc rendu du côté de Piran. C'est un petit village charmant que l'on nous recommande pour une telle visite. La côte n'étant longue que de 46,6 kms, il n'y a de toute façon pas beaucoup de choix. Koper et Izola aurait pu être des options valides mais pas Portorož car il paraît que c'est trop touristique, sans charme.
On y a passé une après-midi, à se perdre dans les ruelles minuscules et à boire des verres en bord de mer, face à la côte croate. Le soleil nous a fait un de ces biens, ça passait trop. On s'est senti en Italie. En effet, on n'est pas loin de la frontière transalpine non plus et ça se remarque nettement depuis que l'on a quitté le Parc national du Triglav. Du sud-ouest de celui-ci à Piran, on a vu une architecture totalement différente du reste de la Slovénie. Les maisons sont désormais cubiques avec des toits à faible pente. On se sentirait même presque au Tessin par moment!
Pour revenir à la visite de Piran, on s'est rendu au sommet du cloché de l'église afin de profiter du panorama marin et des beaux toits orangés. Les escaliers pour y monter étaient très vétustes, pas de quoi rassurer Tam, mais elle ne s'est pas laissée déstabiliser. On a cru faire une attaque quand les cloches se ont mises à sonner. Certes, un cloché, c'est fait pour ça, mais même si vous pouvez vous y attendre à ce que ça arrive, quand elles se mettent en branle, vous ne pouvez que sursauter à mort, ça pète les oreilles!