On file droit vers la capitale, les hautes montagnes sont gentiment derrière nous. Les vendeurs de poissons ont laissé place à ceux de maïs grillé et ceux de pastèques. Notre chauffeur aime bien appuyer sur le champignon, on ne traîne pas trop sur la route, mais il conduit plutôt bien alors ça va. Il doit même secourir un autre conducteur de marchroutka en panne. Le Kazakhstan se dévoile bien sur notre droite. On ne l’avait pas remarqué à l’aller mais on longe durant un bon moment la frontière du grand frère du nord. Ca donne envie de s’y rendre, ce serait si facile… Ca sera pour une prochaine fois.

On traverse Bichkek afin de rejoindre la gare routière. Cela complète l'idée que l’on se fait de la ville. Un taxi nous alpague dès la sortie du mini van. On lui indique un prix qu’on ne dépassera pas. Il essaye de marchander un peu, sans succès. Il nous embarque donc pour notre hôtel du soir, vers le Osh Bazaar. On arrive assez exténués, sans grand appétit. On profite d’un petit magasin de l’autre côté de la rue pour s’acheter 2-3 trucs pour le souper puis on file rapidement se coucher car la nuit sera courte. Vers 4h, il faudra être debout ! Dur !!!

C’est en pleine nuit noire que l’on quitte les bras de Morphée. Les sacs sont quasi prêts, reste plus qu’à se prendre une petite douche pour se réveiller, s’habiller, mettre les sacs au dos puis commander un taxi Yandex. C’est par une agréable température (en journée il fait 38 °) que l’on quitte la ville, direction l’aéroport de Manas. On y arrive un peu moins de 2 heures avant le décollage. Les guichets sont assez vides, cool, ça va aller vite. Penses-tu, on y aura traîné bien 45 minutes ! On ne comprend pas ce qui se passe durant de longues minutes. Les systèmes informatiques semblent chaotiques. On nous fait patienter sans nous dire la nature du problème. On comprend finalement que le vol a été overbooké ! OK, bon, trouvez-nous des places please !!! Ils y parviennent finalement mais ça n’aura pas été une partie de plaisir apparemment. Quelle galère ! On arrive ainsi au moment de l’embarquement à la gate. Ca nous va très bien. Tant qu’on embarque dans l’habitacle. On peut même se permettre un large retard étant donné notre longue escale à Istanbul.

La chance est avec nous car on est dans les places de secours et du coup on a beaucoup d’espace pour les jambes. Ca passe ! On matera confortablement installés « Escape Room » et « Inferno », deux déceptions.