Pour s’y rendre, il ne faut pas rentrer dans le « village » mais bien filer derrière les petites échoppes, sur la droite. Une route bien cabossée permet de s’y engouffrer en voiture. On aura été d’ailleurs surpris par le nombre de véhicules croisés. On avait l’impression d’être les seuls vaillants à y marcher (on aura vu 4 autres personnes finalement).

C’est une belle promenade, pas si longue. Elle longe la rivière, entre deux flancs de montagne plutôt resserrés. Les sapins sont légions dans le coin. Ce n’est de loin pas le cas partout au Kirghizistan où la sécheresse règne souvent. On profite de se poser dans un peu de verdure pour pique-niquer. On a récupéré des sandwichs chez Karakol Café et essentiellement du pain et une terrine de poulet. Les sandwichs étaient tellement secs qu'on s’est rabattu sur le pain et la terrine (surtout Tam car ça m’a dégouté perso). Leur pain rond, fort heureusement, était excellent. Ca aura été une constante durant tout notre voyage.

Non seulement des voitures nous dépassent, mais également des bergers accompagnés de leurs chevaux, en grand nombre. Ca fait plus nature, on préfère.

A un moment, on remarque que plusieurs voitures se trouvent sur le bas-côté. On se demande ce qu’il y a. Apparemment une grotte. On se dit « pourquoi pas la visiter ?». On paye donc la modique somme de l’entrée et grimpe les escaliers y menant. Le trou est cylindrique et pas tant profond. Il est nécessaire d’avoir une lampe pour éviter de se cogner la tête. Nos torches sur nos natels font le travail. Mais on reste un peu sur notre faim, cette grotte n’a rien de dingue ! De loin pas un must do !

On reprend notre route et arrive rapidement vers des yourtes et des pâturages. Les montagnes s’écartent et nous permettent d’avoir une vision plus large de l’environnement. Vaches et chevaux se promènent en liberté, sauf certains attachés à des poteaux.

D’après maps.me, il y a un « balcon » pour profiter du décor. C’est ainsi qu’on grimpe encore un coup pour rejoindre le sommet d’une colline. On doit traverser un ruisseau. Ce n’est pas évident de ne pas finir dans la boue mais on s’en sort tant bien que mal. C’est ravis que l’on se s’installe en haut pour jouir de la vue, de la vie prenant place en été dans ces vertes contrées. Malheureusement, une pluie imprévue vient déranger nos plans et nous pousse à redescendre et tenter le stop pour faire le chemin inverse. On arrive en bas et un mini-van se présente à nous. Notre pouce levé inspire de la pitié au chauffeur. Malgré un manque de place évident, il s’arrête. Pas sûr que ça aurait été le cas s’il faisait beau. Toujours étant que c’est partageant le siège avant du mini-van que l’on redescend dans la vallée des fleurs, imposant au guide de faire la route debout, contant quelques anecdotes aux touristes russophones. Merci Messieurs.