C’est transpirant que l’on retrouve Karakol. Après une visite éclaire de l’église en bois (une sœur nous a ordonné de sortir, rien ne semblait indiquer que l’entrée était interdite mais faut bien avouer que l’on ne comprend pas tout ce qui est écrit, de loin pas), on s’enchante sous la douche puis on va profiter d’un bon petit repas. Enfin, « petit », c’est pour la forme, car on s’est bien fait péter. La gourmandise a eu raison de nous. Alors que l’on reprend nos quartiers dans notre bar (le Karakol café) fétiche, une méchante crise digestive me saisit le bide. Hop, je file aux toilettes mais ce sont des turques. Ca fait bien 20 ans que je n’ai plus posé dans un tel trou. Il n’y a pas moyen que je recommence alors que notre chambre se trouve à 5 minutes. Je pique donc un sprint en tongs jusqu’à nos toilettes, dans une faible lueur, tout en évitant de me retordre la cheville. Puis, enfin, freedom !

Je retrouve Tam pour une petite partie de cartes quelques minutes plus tard puis on file se coucher.

Le lendemain, je vais vite chercher du pain pour la journée et changer nos gros billets à la banque (je suis reçu comme un privilégié, vive l’étranger ici), tandis que Tam se prend un café rapide. C’est l’heure de quitter Karakol. On a vraiment beaucoup aimé cette ville qui nous a rappelé énormément l’Asie du sud-est. Elle n’est pas particulièrement belle mais on a apprécié son atmosphère.

Prochaine étape : Skazka canyon, dit aussi Fairytale canyon. Pour s’y rendre, vous pouvez embarquer dans l’une des marchroutkas 310 ou 315 à l’angle des rues Toktogula et Torgoeva. Ca prend environ 1h30 pour s’y rendre et ça coute 120 soms par personne. Si vraiment vous souhaitez faire appel à un taxi, préparez-vous à sortir le chéquier haha ! Ca coute 2500 à 3000 soms pour voyager ainsi.