De retour à Kochkor, on rejoint une autre guesthouse que celle de notre premier passage. Nos hôtes étaient un peu trop intrusifs. La première chose que l’on fait quand on arrive, c’est se prendre une bonne douche ! Quel pied, c’est top de se laver après tant d’efforts ! Après cela, on s’offre une petite lessive, on va manger un bout puis on se mate les premiers épisodes de Bates Motel, notre nouvelle série de voyage !

Le lendemain, on se la joue farniente. Initialement, on envisageait de randonner jusqu’au lac de Kol Ukok mais on est nases et ça passe bien de glander. Il est vrai que je me voyais bien bouger un peu plus mais j’ai encore des vacances au retour, ce qui n’est pas le cas de Tam et ça lui fera le plus grand bien de calmer le jeu avant de reprendre le boulot.

Programme du jour donc : sélectionner les photos du blog, boire des verres, jouer aux cartes, boire des verres, mater notre série, bref se la jouer peinards quoi ! On fait la connaissance de 3 autres couples francophones dans un bar avec qui on compare nos expériences de voyage. On apprend que certains se sont fait arnaquer par des chauffeurs de taxi. On n’a pas eu de mauvaises expériences pour notre part, les locaux ont été corrects avec nous. On a certes marchandé avec eux mais c’est la tradition locale de gonfler les prix pour les baisser après. La jeune fille des hôtes du premier séjour à Kochkor (voir article « Kochkor ») passe par là et nous repère. Sans gêne, elle vient vers nous pour nous demander si on veut dormir chez eux le soir. On refuse poliment son offre. Elle est bien particulière cette gamine quand même ! Une fois nos copains partis, un groupe d’alcooliques locaux vient se positionner à l’ombre à côté de la terrasse. Ils ne nous gênent pas mais on voit que ça embête le tenancier du bar qui va sûrement leur demander de partir. Quelques minutes plus tard, c’est un vieux Kirghize qui vient nous observer bizarrement. C’est de la vodka qui coule dans ses veines à celui-ci, plus du sang ! Haha ! Il se fait foutre dehors par le barman et n’hésite pas à chercher la bagarre avec un autre local plus tard ! Ah, il y a quelques bourrés ! Mais bon, on avait lu qu’il y aurait de telles personnes au Kirghizistan et finalement, on n’en a pas vu beaucoup.

En soirée, on part à la recherche d’un repas bien occidental. Tam n’en peut plus de la nourriture locale. Ca arrive. C’est vrai que j’aime bien pour ma part mais c’est quelque peu rébarbatif ! On passe donc de restaus en pseudo restaus. Mais tout ce qui s’apparente à de la nourriture de chez nous est soit absent des menus soit en rupture de stock. On fait donc un petit tour de ville sans succès et on revient finalement (une 3ème fois de la journée) chez Retro. Une sorte de brochette de poulet fera l’affaire pour la soirée !

Le lendemain, on prend notre temps pour déguerpir. Fait bon ne pas se prendre la tête. En fin de matinée, on se rend à la rue principale, d’où partent tous les taxis partagés pour Balyktchy. On savait qu’il n’y a pas de marchroutkas qui partent dans la direction de cette ville, ce qui explique pourquoi on se dirige vers ce moyen de transport. On a notre prix en tête, à savoir 300 soms pour les deux. On tente même 250 mais ça ne passe pas. On peine même à trouver un chauffeur pour moins de 400 mais on reste inflexibles avec notre prix. On a payé 300 l’aller, on ne payera pas plus notre retour. On voit Ynti travailler dans son agence. Il n’hésite pas à sortir et venir nous saluer (comme il l’avait déjà fait le jour précédent). On lui demande le prix habituel pour Balyktchy. Il suppose 400 soms pour les deux. On se dit qu’on est bons en affaire et que l’on va obtenir le bas prix comme l’autre fois. Ca finit par payer mais le chauffeur est un peu saoulé de n’avoir pas eu gain de cause. On attend donc 20-30 minutes que la voiture se remplisse (on ne part que quand c'est plein au Kirghizistan). Elle finit par être plus que pleine, étant donné la présence d’un mouton dans le coffre. Ce dernier reste calme la majeure partie du voyage. Quelques fois, on le voit tout de même paniquer dans cette étroitesse. Il ne peut même pas se retourner ce pauvre. Bref, c’est à la locale qu’on circule et c’est assez amusant.