Pour s’y rendre, plusieurs options s’offrent à vous depuis Karakol. Soit vous prenez le taxi et ça vous coûte assez cher, soit vous prenez le taxi partagé ou une marchroutka. Et attention, il faut bien vérifier que celle-ci va jusqu’au sanitarium et non que jusqu’au village de Jeti Oguz, car ce n’est pas de là que vous pourrez observer cette magnifique formation rocheuse qui vous intéresse.

Pour notre part, on peine à s’assurer de la sincérité des chauffeurs de taxi qui nous disent qu’il n’y a plus de marchroutka à cette heure. Il est à peine 10h, ça nous paraît louche ! On continue de se promener près du bazaar afin de trouver ladite marchroutka mais elle se cache à nous. Il y a du mouvement, personne ne parle anglais, c’est compliqué d’interpréter les dires des locaux, on finit par communiquer avec une marchande qui nous confirme que les marchroutkas sont toutes déjà parties. Ne voulant pas perdre plus de temps, on prend donc un taxi partagé pour la somme de 150 soms par personne. Le prix est correct.

Après 30 minutes, on arrive à destination. De suite, nos yeux brillent sous la prestance de ces rocs. Ou quand la nature est bien faite… On nous avait avertis, c’est touristique. En effet, on y croise l’unique tour organisé de tout le voyage, un groupe de Français. Mais rien de bien gênant, ça ne grouille pas du tout de monde.

On grimpe un peu pour profiter d’un angle de vue différent sur les « boules ocres ». C’est l’occasion de tester une première fois le stabilisateur de la marque DJI, l’Osmo Mobile 2. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est concluant… Ca permet de réaliser de très jolies vidéos. Une fois la traditionnelle photo « Zanetti » effectuée et après avoir bien profité du spectacle, on redescend puis on s’engage dans la Vallée aux fleurs.