Ils nous lâchent vers les Seven Bulls. On profite encore un coup de la vue merveilleuse sur ces rochers puis on continue notre chemin afin de rejoindre des petits bars qu’il nous avait semblé apercevoir à l’aller. Mais ce n’est finalement pas aussi bien que ce que l’on pensait et on finit par faire du stop à nouveau pour rejoindre Karakol. De jeunes Kirghizes nous proposent de tenir un faucon ou un aigle. Ca sera sans façon. On n’apprécie pas tant de voir ces oiseaux majestueux attachés par la patte.

Le stop n’est pas si facile car étonnamment, désormais, peu de véhicules redescendent vers Karakol et les rares qui passent sont au complet. Les jeunes nous proposent la course en taxi mais on refuse. On veut faire du stop. C’est finalement un autre mini-van qui s’arrête. Mais c’est pour que les touristes prennent des photos. Le sale coup ! On ne se laisse pas abattre et on tente tout de même de se faire embarquer. Certains touristes souhaitent nous faire cette faveur et discutent avec le guide. La question d’argent est mise sur le tapis mais on refuse de payer, ce n’est pas le principe du stop qui se veut être un geste d’aide envers l’autre. Sans crainte, on indique être Suisses et ça rit parmi les gens, mais sympathiquement. Haha, ces Suisses banquiers vont bien pouvoir payer la course ! On comprend finalement que le guide veut bien nous prendre gratuitement. Merci à tous.

Dans le van, on essaye de communiquer avec le peu de russe que l’on connait et ça amène à quelques franches rigolades. On apprend que ce sont des touristes de Russie, du Kazakhstan ou encore d’Ouzbékistan ayant quitté le temps d’une journée la foule balnéaire de Cholpon Ata, sur le versant nord du lac Issyk Kul. On devient le centre d’intérêt de certains d’entre eux qui sont ravis de « blaguer » avec des Européens. Quelques-uns parlent un peu anglais, ce qui facilite les échanges. Le transfert se passe à une vitesse, Karakol est déjà sous nos roues. Merci à vous également pour votre aide et votre agréable compagnie.