On fait escale en Turquie, plus précisément dans le nouvel aéroport d'Istanbul, destiné à devenir le plus grand aéroport du monde. On roule au moins 30 minutes sur le tarmac avant que le pilote décide de se ranger. On a pu faire le tour du propriétaire... Ils construisent carrément une immense mosquée sur le site, ça ne rigole pas. Et que dire de l'intérieur du terminal en activité... On est impressionnés par son design, son côté bling-bling. On n'a pas fait les choses à moitié, il y a des voiturettes, des overboards chaise-roulante pour conduire les handicapés, des zones de sieste à même le sol ou sur des sortes de transats, des zones de récréation pour les enfants... On se dit que notre longue escale au retour se fera au moins dans un aéroport agréable.

On est tout excités de rejoindre cette destination exotique qu'est le Kirghizistan. On observe les gens, cherchant à deviner leurs origines. C'est alors qu'un employé de Turkish Airlines nous propose de prendre l'avion du lendemain car le nôtre est overbooké. On répond évidemment par la négative. Il nous propose un bel hôtel pour la nuit et même 600.- de compensation pour le désagrément mais on refuse toujours, d'une part car on n'est pas trop sûrs de la véracité de ses propos, mais également parce qu'on est trop impatients de rejoindre l'Asie centrale. C'est ainsi qu'on embarque comme prévu dans l'appareil. Ciao l'Europe!