On arrive aux alentours de minuit à Dubrovnik. D'après nos discussions avec notre hôte du soir, il vient nous chercher à l'aéroport. C'est bien le cas. C'est ainsi que nous roulons ... 1 min jusqu'à son hôtel. OK, on aurait pu venir à pied si jamais hein? Haha! On découvre un appartement de luxe où l'on pourrait se royaumer une semaine. Mais ce n'est pas au programme, demain c'est ciao la Croatie, bonjour le Monténégro!

Après une bonne nuit de sommeil bien méritée, on se lance à la quête du pays voisin. Mais on n'a pas encore notre tuture. On l'a réservée depuis Herceg Novi. Ainsi, ça coûte environ 8 fois moins cher, il n'y a pas de quoi chercher midi à 14h. Des bus, il y en a, mais très peu et ils partent depuis Dubrovnik ville. Ca ne nous enchante guère de monter pour redescendre juste après. Donc, ni une ni deux, on file se planquer au bord de la route et on tend le pouce avec une belle pancarte indiquant notre destination. Pleins d'espoir, on affiche nos plus grands sourires, quelques petites danses pour tenter d'attendrir les chauffeurs mais rien n'y fait, toutes les personnes qui s'arrêtent, c'est pour profiter de l'épicerie de l'hôtel. On réfléchit donc à une autre stratégie. On repart vers l'aéroport à pied. Mais on se retrouve vite vers un passage étroit où il pourrait s'avérer dangereux de gambader. Du coup, on réussit à amadouer des jeunes croates qui nous poussent vite jusqu'à l'aéroport.

Et là, on file obtenir des infos sur les moyens de rejoindre le Monténégro. Rien de nouveau, ce sera soit l'autostop, soit un taxi qui nous y mènera. On nous annonce 60 euros la course. Si on peut éviter... Et c'est moins fun ainsi! On se remet donc au bord de la route mais ça ne marche toujours pas. Le temps passe, il fait beau, c'est d'ailleurs le seul jour de grand beau que les météorologues nous annoncent, ça commence à bien nous frustrer. C'est alors qu'un taxi s'arrête et nous indique qu'il peut nous y amener. Il nous propose la course pour 50 euros, on lui en propose 40, l'affaire est dans le sac, on quitte le tarmac.

Notre chauffeur est bien sympa, curieux, c'est intéressant de discuter avec lui. Et c'est tant mieux car traverser la frontière n'est pas une partie de plaisir. On aura mis environ 2 heures dans les bouchons pour passer de l'autre côté. On a donc bien bavardé, parlé du passé et de l'avenir de la Croatie, des différents conflits balkaniques, des différences culturelles entre nos 2 pays... bref, de tas de choses.

Il finit par nous lâcher (après 3 minutes au moins de voiture au Monténégro) au centre commercial de Herceg Novi. Ca y est, nos vacs commencent réellement maintenant!