On vient s’installer au pieu quelques heures. Le coup de barre est bien présent. La bruine est forte et ne se calme pas jusqu’à notre réveil. On se rend à l'Atlético (un restau que notre hôtelière nous avait recommandé) sans nos pantalons de pluie, par ma faute. Tam m’avait pourtant demandé s’il fallait les prendre. Je ne sais pas pourquoi je lui ai dit non mais en tout cas, on est arrivé les bas trempés.

Heureusement que Tam avait réservé cette fois-ci car c’était blindé à mort une nouvelle fois. L’adresse est connue pour ses spécialités de la mer. Ce n’est pas pour autant que Tam n’a pas craqué pour un os à moelle. Enfin, deux pour le coup et des géants. J’aurai eu loisir d’en déguster une bonne partie et de comprendre mieux pourquoi elle aime ça. C’est gluant, gras, un peu trop salé pour le coup mais c’est bon. Il est vrai que ça la replonge dans ses souvenirs d’enfance quand son papa lui en préparait. Ca a toujours un meilleur goût quand il y a une histoire derrière.

Le repas s’en est suivi avec 2 poissons. Et des inédits svp ! Une rascasse pour madame, un filet d’irio (il était inconnu au bataillon celui-là) pour bibi. C’était bien bon. Mais on a cru mourir à la fin tant c’était copieux. On n’a pas pu finir nos assiettes. Mais l’estomac de Tam en a réclamé encore et elle s’est fendue pour une tranche d’ananas accompagnée de sa boule de glace au caramel ! Pfiou, autant vous dire qu’on a bien redormi derrière. Haha !

Le lendemain matin, on visite encore un petit coup la ville puis on abandonne notre véhicule au port. Mais il n’y a plus de place pour notre voiture dans la zone « Ilha Verde ». C’est embarrassant cette histoire. On se demande alors si on devait la déposer à l’agence au centre-ville. Bah, le temps nous manque pour y aller désormais. Une responsable de l’agence finit par arriver alors qu’on ne l’attendait plus (Tam était allé voir le comptoir de la compagnie dans le port mais il était fermé). C’est avec soulagement qu’on lui délivre les clefs et qu’on va s’enregistrer. Ce sont des bateaux de taille moyenne et ce qui est surprenant, c’est qu’il faut céder nos backpacks comme à l’aéroport. C’est là qu’on voit débarquer au dernier moment une mère et son fils, des Suisses qui ont l’air moyennement organisés. Chacun son rythme mais le vôtre est un peu tendu non ? Ils embarquent à l’arrache.

Ciao Faial !