On reprend la route direction le fond du cratère. On y trouve une bourgade qui doit décidément apprécier les rayons du soleil car ils doivent y être rares. On s'arrête en de multiples endroits pour profiter d'une vue changeante mais jamais décevante. On est par ailleurs amusé de nous rendre dans un tel endroit. Ca fait tout de même toujours quelque chose que de descendre dans le cratère d'un volcan. Arrivés aux lacs, on tire de suite sur la droite pour longer la Lagoa Azul. Le chemin est cabossé mais largement praticable. On s'arrête au bout d'un moment pour casser la croûte. Accras de morue, beignets au poulet ou encore chausson au bœuf sont au menu; ça passe bien.

On rebrousse chemin vers le village de Sete Cidades. On y dépose la voiture le temps de longer à pattes désormais le lac. On piaille un petit coup avec un couple de Français qu'on se rappelle avoir déjà vu auparavant à Caloura. On leur a demandé une photo de nous, ils l'ont prise, ils s'en sont allé puis nous ont regardés, on les a regardés, ils nous ont regardés, bref, ils ont voulu qu'on les immortalise également.

Il n'y a presque pas un bruit si ce n'est les quelques clapotis de l'eau. Mais la rumeur prend force à mesure que l'on se rapproche de l'église. Un groupe de voyageurs y terminent sa visite, voilà pourquoi! On croise des jeunes qui pique-niquent dans les jardins. C'est pas mal mais on se dit qu'ils seraient tout de même mieux au bordu non! Haha!

Alors qu'on s'apprête à quitte le village, on se stoppe sur le bas côté pour accueillir 2 Tchèques qui tendent le pouce. On ne pouvait les laisser là, même si le Covid est toujours dans la place. On leur fait un peu de place à l'arrière dans notre plus bordélique des voitures qu'on ait jamais eu! On est de vrais souillons durant ce voyage haha! Ils se serrent dans le peu de place qu'on leur trouve en organisant rapidement notre matos. Après une halte au mirador donnant sur le lac de Santiago, on s'aperçoit quand ils sortent qu'ils sont en fait vraiment énormes! Le mec dépasse les 2 mètres et elle doit faire pas loin du mètre quatre-vingt. Des basketteurs, évidemment! On réorganise encore plus la banquette arrière pour tout balancer dans le coffre. Ils seront mieux pour la courte suite de leur route en notre compagnie. Ils nous racontent un peu leurs aventures et nous offrent un conseil précieux qu'on appliquera par la suite et qu'on transmettra à notre tour. S'il fait beau, peu importe l'heure qu'il est, il faut tracer vers les endroits qui vous attirent le plus car la météo change très vite sur ces îles et le brouillard aime squatter les hauteurs. On les lâche à la Lagoa do Canario puis on continue notre route.