Après une longue trotte dans l'est du pays, on atteint enfin une région particulière, un lieu culte finalement: la Mer Noire! On ne vient pas du tout y faire du tourisme balnéaire et ça tombe bien car ce n'est pas la bonne saison pour cela. Non, on voulait surtout s'arrêter dans une jolie ville ancienne au bord de la mer. On avait donc 2 options, Sozopol ou Nessebar. Cette dernière étant mieux quotée apparemment, on choisit donc de s'y rendre. Sans regret, et pourtant ce n'était pas gagner d'avance. La Mer Noire est très belle mais ses abords du côté de Burgas sont peuplés d'hôtels et complexes dédiés au tourisme flemmard. Et ce n'est pas très beau, ça ne ressemble en rien au reste de la Bulgarie ce qui est normal après tout mais nous déplait. Et quand on rentre dans Nessebar, c'est exactement cette "fausse" Bulgarie que l'on observe. Heureusement, il y a une presqu'île et c'est justement là qu'il faut aller.

En effet, c'est là qu'on trouve un site soutenu par l'UNESCO. La presqu'île est toute mignonne avec des maisons traditionnelles mélangées à des sites anciens plutôt bien conservés. Y déambuler dans ses petites ruelles est fort appréciable, surtout par un beau temps. Nous, on aura pu profiter du calme hivernal. Mais en été, ça doit être noir de monde, d'où le nom de la mer! Ou pas... Il y a pleins de petites échoppes, de restaurants, de terrasses surplombant l'eau. Bien-sûr, tout est fermé en février ou presque. On a ric-rac trouvé un restau ouvert à notre arrivé mais c'est tout.

Outre des beautés de la vieille ville, on se souviendra aussi de Nessebar pour nos voisins de chambre peu discrets et les rugissements orgiaques de monsieur à diverses reprises durant la nuit. C'était "chaud" de l'autre côté de la paroi. Et déjà qu'il faisait pire chaud dans notre chambre et qu'on ne parvenait pas à la rafraichir, c'était la fournaise par ici haha!