On roule, pour se rendre au campement, sur une route sinueuse. La jerricane, lourde de 35 kilos, qu'on n'avait pas su où ranger à Bastia et qu'on avait installée couchée sur le plan de travail vers le coffre finit par basculer en bas de celui-ci et "assommer" notre table de camping. "C'est grave docteur?" "Non, juste une fissure, votre table reste bonne pour le service." :-)

On se pose en contrebas de ce village pour passer la nuit. On a gagné quelque peu en altitude, ça apporte un peu de fraîcheur, ce n'est pas négligeable. La place est parfaite, au départ de randonnées peu populaires, cachée derrière des arbres, on y passe une belle soirée. Il faut bien avouer que la série de brochettes au poulet et notre petit Patrimonio (vin blanc excellent) ont contribué à nous satisfaire. On s'endort bien repus (on avait vu peut-être un peu trop copieux) la porte du van ouverte car la chaleur sévit toujours, même la nuit. Je transpire des litres durant les premières heures de notre sommeil! Au milieu de la nuit, Tam me réveille en me demandant ce que c'est que ce bruit, inquiète que ça provienne du van. Ca ressemble à une sorte d'alarme mais il s'avère que c'est un oiseau. C'est bruyant ce "truc"! On l'entendra d'ailleurs quasiment chaque nuit. Ca nous rassure mais on ferme la portière tout de même car il est sacrément bruyant le bougre!