On atterrit en plein Shabbat à l'aéroport de Tel-Aviv. Qui dit Shabbat dit "minimum syndical". Les magasins sont pour beaucoup fermés à l'aéroport. On ne trouve qu'un kiosque vendant des cartes sim mais à un prix démesuré! On va aller voir ailleurs pour ceci.

On a réservé une voiture depuis l'aéroport directement car les bus ne circulent pas lors du jour de repos juif. Seuls des taxis à partager font la navette mais ils ne sont pas gratuits, loin de là. Bref! On suit les indications reçues pour aller chercher notre voiture. Quand on arrive au hall d'arrivée, on monte au 3ème étage puis on sort par la porte 32. Mais on ne voit aucune navette et ça nous paraît bizarre de prendre la navette depuis le hall des départs. Alors, on décide de redescendre au rez et d'aller emprunter la navette gratuite opérant les liaisons entre le terminal 3 (où nous sommes) et le terminal 1. Après une attente de 15 minutes et un trajet d'une dizaine, on atteint notre but, du moins c'est ce que nous croyons. On arrive dans un terminal plus vétuste, dans lequel on ne repère rien qui ressemble à des guichets de location de voitures. On va au service d'info qui nous indique que les shuttles doivent nous prendre depuis le terminal 3 au niveau du hall de départ! Rah, c'est où nous étions, où nous croyions qu'on nous avait mal renseignés! Quelle bande de beugeons nous sommes! La dame essaie d'appeler la compagnie mais sans succès, il nous faut retourner sur nos pas et attendre la navette au lieu dit.

Après une heure de perdue environ, on embarque dans le véritable shuttle qui mène vers la société de location. C'est qu'ici, les voitures sont parquées hors des terminaux et c'est assez exceptionnel à notre connaissance. Bref, rien de bien grave, on nous transmet les clefs de notre voiture tout en nous disant que ce serait plus prudent de prendre une assurance supplémentaire car les locaux roulent comme des fous. Boh, on ne l'avait pas lu donc ça ira mon gaillard. Et en plus, on n'en prend jamais et on n'a quasiment jamais rien eu; il n'y a pas de raison d'en prendre une ici.

Ca y est, notre aventure israélienne peut enfin débuter réellement.