On se voit inondés de pluie sur le chemin menant à la 2ème plus grande ville du pays. Les routes gagnent en circulation, on peine à prendre du plaisir à nous rapprocher du monde citadin. Un petit faon en bord de route nous apporte tout de même quelques savoureuses émotions. Etrange tout de même d’apercevoir cet animal ici alors qu’on a déjà traversé tant d’endroits où il aurait été plus plausible de le repérer.

Bergen est une ville où rouler peut coûter cher. Si on vous dit cela, c’est parce qu’on y a traversé de nombreux péages AutoPass. Trouver un parking n’est pas facile. On cherche, on tourne mais souvent c’est interdit ou on ne comprend pas ce qui est écrit et si c’est autorisé ou non. On ne se risque pas et on décide de payer bonbon dans un stationnement non couvert (plus simple avec un tel van) à quelques pas du centre-ville. Ce n’est pas tous les jours qu’on se retrouve dans de telles situations alors ce n’est pas grave.

La météo ne s’améliore pas tant, c’est donc sous la pluie qu’on part à la visite de Bergen. On fait 300 mètres et on se dit que c’est tout de même bête de se promener sans nos pantalons de pluie alors on retourne au van pour mieux se protéger. Le quartier du port est entouré de jolies bâtisses, spécialement dans le quartier de Bryggen. C’est LE lieu à visiter à Bergen. Ce vieux quai rappelle l’importance de la ville comme élément de l’empire commercial de la Ligue hanséatique, du XIVe siècle au milieu du XVIe siècle. Il a été bâti pour contrôler le commerce du stockfisch en provenance du Nord de la Norvège.

De nombreux incendies, dont le dernier en 1955, ont ravagé les maisons typiques en bois de Bryggen. Seul un quart du quartier d’origine a été reconstruit.

Il consiste en un ancien carrefour de marchands marins qui a été restauré à diverses reprises, celui-ci ayant subi les affres du temps. Hélas, voyager en octobre n’est vraiment pas avantageux. S’il parait qu’en été, on ne peut pas y déambuler tellement c’est noir de monde, en automne, c’est froid. Toutes les échoppes y sont bouclées, tout comme les étages supérieurs. Dommage!

On visite un peu le reste du centre-ville, sans trop nous attarder. Par ce temps, ce n’est pas très agréable, pas si joli. On préfère profiter de notre temps à l’abri au restaurant, à Fish Me Fishmarket, dans une véranda. Tam y apprécie un bon burger tandis que j’y savoure une délicate soupe aux poissons et 2 succulentes noix de Saint-Jacques baignées dans un jus divin. Je gargouille…

Ca sera tout pour Bergen. Mouais, le temps maussade y a contribué mais cette ville ne restera pas dans les annales. On préfère nettement Oslo.