On roule, on roule, la neige des sommets nous quitte puisqu’on perd en altitude. On se retrouve dans un environnement plus familier, formé de vallées et de gorges. Les lacs ne sont jamais bien loin toutefois. La route se mange une nouvelle fois (après Svandalsfossen) une belle quantité d’embruns. Une bonne grosse chute se dévoile derrière un pan de roche. Wouah! Bon, c’est difficile toutefois de s’y arrêter. On poursuit juste sur quelques centaines de mètres et on s’extasie à nouveau. Ah, mais celles-là, on les reconnait. On se disait bien que les chutes précédentes ne ressemblaient pas à ce qu’on trouvait sur internet quand on cliquait « Låtefossen ». Encore plus puissantes, ces dernières se partagent la scène en deux, les flots se brisant avec force et tumulte contre la roche noire. Parqués, on reste là quelques minutes, le regard perdu dans les eaux. C’est une des premières fois qu’on remarque la compagnie de quelques autres touristes (qui voyagent pour certains juste dans une voiture classique dans laquelle ils dorment. Ouh, ils ne nous donnent pas envie, on se sent bien dans notre engin). Voyager dans une Norvège rouverte pour la première fois depuis le début du Covid et en plein automne, c’est gage de calme. Et ça, vous le savez bien chers amis lecteurs qu’on l’adore.

Alors que je m’apprête à mettre le contact, voilà qu’un camion d’une taille certaine vient droit se coller au van, nous bloquant le passage. « Mais il se fout de nous lui ou quoi ? » Le chauffeur avait heureusement juste un petit souci à l’arrière du véhicule et est vite reparti. On se disait bien que c’était bizarre comme parcage haha!