Après 3 heures de route avec mon compagnon Sinisa avec lequel on a grandement discuté (son anglais était parfait) et bien sympathisé, il est l'heure pour moi de le quitter aux abords de Belgrade, à une station d'essence. Confiant, je redéploie ma pancarte pour Ljubljana. Je me fais accoster par de jeunes gitans qui essayent de gagner un peu d'argent en nettoyant les vitres des voitures. Ils essayent de communiquer avec moi mais ne savent malheureusement pas un mot d'anglais. Mais on parvient à se comprendre quelque peu. Ils me montrent d'ailleurs une voiture slovène parquée. C'est gentil. On va être partenaire de galère durant bien 1h30. Car ce sera bien plus compliqué que prévu de trouver ma 2ème voiture. Nombreux sont les véhicules mais rien à faire, personne ne veut s'arrêter. Je commence à me demander comment je vais quitter le coin si ça continue! Faire du stop, ce n'est pas facile pour les nerfs!

Et puis enfin, une voiture s'arrête vers moi. Un couple de jeune serbo-bosniens m'indique se rendre à la frontière et qu'ils peuvent m'y déposer. Je crie Hallelujah car je désespérais. Et ils sont pire sympas, lui est DJ et vient fréquemment en Suisse pour ambiancer des boites "balkaniques". Il me raconte aussi en long et en large les misères subies par la Serbie et la Bosnie. C'est très intéressant.