Quel bonheur, oh mais quel bonheur de se retrouver ici! On s'installe rapidement dans le skyscraper de la capitale en plein centre (avec vue grandiose sur le château) puis on file fissa-fissa vers notre colonie de bars en bord de rivière. On a soif et il y a match! Hehe! On termine la 1ère soirée avec une découverte qui efface en quelque sorte une déception (celle de se rendre compte que notre restau thaï adoré a fermé). On est allés manger dans une churrasqueria (Rodizio do Brasil) pas piquée des vers. On a été accueillis par un ranchero brésilien qui nous a tout de suite mis dans l'ambiance. Et s'en est suivi une qualité de nourriture incomparable. Autant vous dire qu'on a pris notre pied à faire mal à notre bidon! ;-)

Le 2ème jour, on profite du marché du vendredi pour manger (ils reparlent de bouffe... hahaha) indien et un sacré bon burger. Puis on se promène un coup jusque vers l'hôpital avant de repasser notre journée à siroter. Le meilleur moment de la journée a certainement été cette incroyable retrouvaille avec l'ami musicien que j'avais admiré il y a 3 ans vers les 3 ponts et sur lequel j'étais tombé, abasourdi, l'an dernier à Zlatibor durant mon trip en Serbie. Je l'accoste et tout de suite il me reconnait. Il m'appelle "Zlatibor" haha car il ne parle pas anglais et on essaye de se comprendre comme on peut. On avait déjà ri en Serbie et là, nos retrouvailles sont même touchantes. Il m'offre une chanson juste pour moi. Mon sourire en dit long. Merci copain!

Le lendemain, alors que j'écris le blog, m'étant réveillé avant Tam, on entend une déflagration énorme qui fait carrément trembler les murs de l'immeuble. Je lève les stores pour voir ce qui se passe et découvre une épaisse fumée arrivant déjà à notre fenêtre. Bordel, il y a peut-être le feu à l'immeuble. Forcément stressé, j'avertis Tam. Il faut qu'on dégage, qu'on ne prenne aucun risque (on ne sait pas d'où vient cette explosion). Ni une ni deux, on récupère nos documents et appareils électroniques puis on descend au pas de course les nombreuses marches menant au bas du bâtiment. C'est là que l'on découvre avec soulagement que notre immeuble n'est pas en feu mais que c'est en fait la batterie d'un bus hybride qui a pris feu et qui a fait cramer toute la carlingue. On imagine que ce sont les pneus qui ont explosé et ont provoqué ce bruit si fort. Les vitres environnantes ont été soufflées par sa puissance. Soulagés, on remonte se préparer pour la journée. On commence par récupérer non loin de là un couvercle pour notre appareil photo pour remplacer celui que j'ai perdu à la source de la Soča. On trouve bien facilement, on est agréablement surpris de notre succès. Puis on file vers le quartier de Krakovo qu'on aime tant, hors du centre, un peu plus bohème, là où l'on avait fait nos premiers pas en Slovénie, lors de notre premier voyage. On y mange une morce et on transpire car ça tape fort. On apprécie ce coin car on y trouve bien moins de touristes, que c'est plus calme, le tout dans un décor très vert. On poursuit notre journée comme toujours, dans des bars à mater les matchs puis dans une gostilna bosnienne. Entre-temps, on profite d'un concert jazzy en cette période de festival.

Le dernier jour, on est forcément tristes de quitter Ljubljana mais on tente de profiter encore un bon coup de la ville. Je m'achète des bières locales, de quoi étoffer ma collection. Tout heureux le Bastien!

En soirée, on réemprunte le train de nuit pour rentrer au pays. Cette fois-ci, c'est en compagnie de 4 autres personnes que l'on voyage et on se choppe les couchettes du haut. La place manque pour les valises et Tam malheureusement dort avec mon gros sac au bout des pieds. On est un peu coincés tout là-haut mais on voyage relativement bien. La Croatie et le Danemark en décousent en 8ème de finale du mondial. Je ne peux plus voir le match mais je le termine en l'écoutant car nos voisins dans la cabine d'à côté visionnent le match à haut volume. Ils sont Croates et manifestent toute leur joie lorsque la Croatie marque le pénalty final qui la mènera encore loin dans cette compétition. Tandis que Tam profite des 2 dernières heures du trajet couchée, je me lève, après une nuit plutôt correcte niveau sommeil. J'en profite pour admirer le Vorarlberg, le Liechtenstein et la région de Walenstadt en Suisse.