Retour sur le bateau pour se rendre en Uruguay. Une première pour le voyage de mes parents et pour nous ça faisait un petit moment, depuis Rurrenabaque que l'on avait plus emprunté ce moyen de transport. Ca ne nous avait pas spécialement manqué, nous qui en avons fait une "overdose" en Nouvelle-Zélande! Pour se rendre dans ce pays, depuis Buenos Aires, c'est très facile: une heure à flot sur la plus large rivière du monde (Rio De La Plata). On peut aussi embarquer dans un avion (plus cher et un tantinet ridicule) ou dans un bus mais pour ce dernier, le voyage est bien plus long (une dizaine d'heure en tout cas pour rejoindre Montevideo) car entre l'Argentine et l'Uruguay, il n'y a que 3 ponts traversant le fleuve les séparant et du coup il faut remonter très haut.
Donc, nous voilà dans un nouveau pays, le 16ème de notre voyage si l'on omet le Royaume-Uni où l'on a effectué qu'une escale. On est content d'y être, ça nous tenait à cœur. On ne savait pas si l'on allait pouvoir s'y rendre, faute de temps mais on a bien géré les choses finalement.
Colonia est une petite ville peu connue outre-Atlantique. A dire vrai, qui peut nous nommer une autre ville uruguayenne que Montevideo? Les spécialistes en géographie ou les grands voyageurs, c'est tout. Quoi qu'il en soit, on a apprécié prendre un peu de notre temps pour visiter ce lieu. Le quartier historique appartient au patrimoine mondial de l'Unesco et ce n'est pas pour rien. Il y règne un charme fou. La cohue des chauds mois d'été n'est pas présente, ce qui n'est pas pour nous déplaire, bien que c'était un poil "mort" tout de même! Les vieilles bâtisses "flânant" aux bords de la mer, ça crée un joli décor. On s'y promène 2 heures, on y fait la rencontre d'un couple de retraités savoyards entamant à peine leur tour du continent d'une année en campervan (ces veinards, ils n'en sont qu'aux prémices) et on grignote un bout avant de prendre un bus pour Montevideo puis un autre directement pour Punta Del Este.