Nous voilà désormais dans la capitale du pays. Montevideo, ce nom si particulier, théâtre de la 1ère Coupe du Monde de football remportée par l'Uruguay. Le Monumental (stade) est toujours là, ce vieux vestige est indestructible. Le temps nous a manqué, on est donc reparti sans avoir l'honneur d'y jeter un œil.
La ville n'a pas grand chose de séduisant à première vue. On la connait peu en Europe. Elle n'a pas la popularité des Buenos Aires, Rio ou autre Santiago. Pour ma part, je voulais voir l'aéroport, considéré comme l'un des plus beaux au monde. Cela est chose faite et plutôt 2 fois qu'une. En effet, au départ de Montevideo pour Punta Del Este, le bus y a fait un stop. Il en fut de même au retour. Splendide, une magie architecturale. Ca sent le flambant neuf.
En 1 jour et demi dans la capitale, on s'est pas mal baladé, on a visité 2-3 monuments retraçant l'histoire de l'Uruguay (on est désormais incollable sur les présidents lol). Sur la place principale, la Plaza Independencia, on a pu admirer le bâtiment qui fut un temps le plus haut du continent. Mais tout ceci remonte à 1925. Le Palacio Salvo se distingue des immeubles alentours par sa vieillesse, c'est certain, mais surtout par ses 4 tours au 4 coins du à peu près sommet (on ne sait pas vraiment comment expliquer). L'architecte à l'origine de cette extravagance a fait mouche également à Buenos Aires, il y a construit une tour quelque peu auparavant. Ces 2 tours étaient sensées pouvoir s'envoyer des signaux: la folie des grandeurs ancestrale.
Sur cette place, on s'attendait à voir le Palacio, mais pas un mausolée. 6 pieds sous terre, dans une magnifique salle se trouve une urne des plus spectaculaires, celle de José Artigas, un révolutionnaire uruguayen. A la surface trône une majestueuse statue en son honneur. Ce Monsieur a semble-t-il marqué les esprits. On a par la suite continué notre chemin sur la rue piétonne. Des marchands en tout genre y étaient établis, souffrant visiblement des vents froids provenant de l'océan. L'un d'entre eux nous a tout simplement époustouflés. Il vendait des casse-tête. Certains étaient relativement simples à résoudre. D'autres relevaient juste de la magie pour se démêler. Le type, il nous a bien fait tourner en bourrique. On n'y comprenait rien. On a acheté lesdits magiques fils de fer, y a pas moyen, on doit comprendre, on y arrivera, un jour...
Le port en bout de presqu'île est vieillot, un peu malfamé selon certains. On ne s'y est pas senti pas en danger mais honnêtement, c'est moche, pas besoin particulièrement de s'y rendre, si ce n'est juste pour profiter de la vue sur la mer, particulièrement sale ce jour-là. On ne sait pas si c'est la vue de cette eau peu ragoûtante qui l'a provoqué (on va plutôt mettre la faute sur cette satanée glace à la fraise) mais notre ventre a souffert un max, comme pour nous rappeler aux bons vieux souvenirs de l'Amérique du Sud, nous qui nous apprêtons à la quitter.
Mais chaque chose en son temps, retournons déjà à Buenos Aires.