Ah! Kotor! On ne saura vous venter ses charmes autant qu'elle le mériterait. C'est juste magnifique. On y arrive en fin d'après-midi et on part à la quête d'une chambre pour la nuit. Tam nous trouve une piaule non loin de la vieille ville et on part la visiter. Sur place, on tombe sur le voisin et des motards hongrois avec qui on sympathise. Ils sont assez amusants. Notre nouvel ami Monténégrin nous donne le numéro de notre hôte et Tam l'appelle mais il ne parle pas du tout anglais alors on le met en communication avec son voisin qui le fait venir à nous. C'est ainsi que l'on voit arriver ce très gentil monsieur qui nous offre le gîte pour la nuit dans un petit appart bien agréable; plus que ce dont on a besoin. On ne parle pas la même langue mais on se comprend plus ou moins, surtout quand il est question de kluč haha. Il nous donne quelques conseils puis on part visiter la vieille ville.

Cette ville, entourée de murailles, au pied de falaises vertigineuses, baignant au bout d'un fjord est d'une splendeur indescriptible. C'est un dédale de ruelles où les bistrots sont légions. On ressent comme un besoin de s'arrêter pour l'apéro. On se commande donc des petites bruschetta pour entamer notre délicieuse soirée. On est un peu surpris car ce n'est pas noir de monde pour un samedi, on apprécie. Mais on découvrira le lendemain que c'était le bon plan de visiter la ville en soirée car le matin, ce n'est pas un mais deux paquebots remplis de touristes qui débarquent et repartent en fin d'aprèm.

Kotor peut s'avérer attrape-touristes, il ne faut pas hésiter à marchander car les mêmes prix ne s'appliquent pas partout. Ca va du simple au triple. Mais ça n'est est pas grave, le marchandeur nous dit que le prix est de 30 euros mais que pour nous c'est 25. On ne s'est jamais parlés et il s'imagine que l'on va sentir le bon filon? Haha, on n'est pas nés de la dernière pluie!

Le lendemain, on quitte (difficilement on l'avoue, c'est tellement charmant) Kotor. On sait qu'il y a possibilité de bonnes marches pour profiter de la vue sur le fjord. Mais on sait également qu'il y a une route surplombant la ville qui permet de jouir d'une plus belle vue encore alors on se la joue paresseux. Zanetti fait son petit coucou traditionnel puis on continue de grimper les divers lacets qui mènent au sommet de la montagne. On pourrait s'arrêter chaque minute tant la vue sur les bouches de Kotor est exceptionnelle. Ou quand rouler est une aventure...