On rejoint Fajã dos Bodes pour aller séjourner dans un lodge. On s'est en effet permis un petit plaisir. C'était tellement beau sur booking.com qu'on a craqué. Il faut déjà situer la baraque. Elle se trouve au bout d'un chemin tortueux d'une vingtaine de minutes depuis la route principale. On doit parquer à 500 mètres d'elle et terminer la route à pieds (mais la gérante de la maison vient récupérer nos sacs). Construite en pierres et adoucies par des volets et portes bleues ciel, ce lodge nous charme immédiatement. A flanc de colline, 10 mètres en surplomb de la mer, il est merveilleusement "échoué". Diverses terrasses permettent de profiter des lieux et de se sentir seuls au monde (le premier soir, on partage les lieux avec 2 Belges et le lendemain avec un autre couple de Belge en plus).

On se fait beau puis on va profiter de notre apéro (avec notre bon vin blanc Monte Velho) sur la terrasse du bas. Le soleil rasant nous réchauffe mais à mesure qu'il disparait, la fraicheur gagne les lieux. Tant mieux, c'est l'heure d'aller manger. La maîtresse de maison nous a concocté un hamburger et des brochettes de porc. C'est bon mais ça ne casse pas des briques. Ca ne vaut pas le restau quoi. Ce n'est pas grave, on se sent si merveilleusement bien dans ce lodge que tout nous va. On poursuit notre soirée avec notre série du moment qu'on terminera lors de ce voyage: The man in the high castle. Mais je pense qu'on s'endort en moins de deux haha! Dur de mater ça dans un si bon lit après tant d'alcool! :-)

Le lendemain, après une nuit folle pour Tam, elle qui a été dérangée une bonne partie de la nuit par les puffins cendrés et leurs cris si particuliers, on se réveille sous un épais voile nuageux. La météo s'annonce tristoune en ce jour. Pas grave, on avait l'intention de profiter de notre lieu de séjour. On déjeune, on mate notre série, on fait la sieste, on va s'acheter de quoi souper et cuisiner à Calheta, on lit, on écrit le blog, on trinque, on mange, on glande... Bref, ça fait du bien. On profite essentiellement de la terrasse du haut pour changer. Tous, on se cuisine un truc. On mange en dernier mais le premier couple de Belges (qui s'est vu étonnamment refuser le souper aussi par la tenancière) a préparé trop de bolo alors on en prend un peu avec nos pâtes en plus de la sauce qu'on s'était achetée. Ah, des pâtes, ça faisait longtemps, ça passe trop! :-) On finit la soirée comme la précédente, heureux de notre situation et conscient de notre chance.

On quitte le lodge le jour d'après, bien reposés, après avoir bien dormi (les deux cette fois-ci). Quel havre de paix ce fut! On le regrette déjà.