Ca y est, on est en Bulgarie. Yeaaaaaaaaaaaaah!

De suite, on ressent une âme soviétique qui plane sur le pays. Peut-être certains cherchent-ils à s'en détacher, n'empêche que dès l'entrée dans l'aéroport, ça sent le "Bolchévique". Mais on apprécie à sa juste valeur cette froideur environnante... Calmons-nous, on va vite passer au-delà des à priori car la Bulgarie, même si c'était la petite sœur de l'URSS, recèle de bien des beautés propres à elle qu'on ne manquera pas de vous narrer.

Bref, après avoir découvert l'allure du prochain billet de banque qui complètera notre collection, on s'en va prendre un taxi direction notre appart. C'est qu'on arrive à 1h30 heure locale... Le type ne parle pas l'anglais, qu'à cela ne tienne, il nous amène ni une ni deux à bon port.

Après une bonne nuit de sommeil (on était claqué), on part gentiment à la visite de Sofia. On tombe rapidement sous le charme de cette ville meurtrie par le temps, où il vaut mieux regarder où l'on met les pieds si on ne veut pas tomber dans un trou. Bon, au centre-ville, ça va mieux question qualité des trottoirs mais bon, vers notre hôtel, fallait faire bien gaffe! Les bâtiments sont vieux, défraichis, ce n'est évidemment pas la richesse suisse ici. On apprécie cette architecture qui nous amène justement ailleurs. Les gens sont de sortie, c'est samedi. On croise beaucoup de monde, beaucoup de femmes toutes pimpées, de gens aux goûts vestimentaires pas toujours glorieux... On remarque vite que les business des pharmacies et de la lingerie doivent être florissant vu la quantité d'enseignes dédiées que l'on voit.

Rapidement, on tombe sur un boulevard important de la capitale et également sur quelques monuments. Avant de profiter du décor, on recherche un centre d'informations histoire d'avoir 2-3 cartes avant de partir visiter le pays. Mais c'est fermé, las pour nous! On fera avec nos recherches préalables et ça ira bien!

Les monuments de Sofia semblent être concentrés relativement au même endroit, ce qui nous permet de profiter rapidement de ses charmes. On s'arrête bien évidemment devant la fameuse cathédrale Alexandre-Nevski. On nous dit dans l'oreillette que même Javier Zanetti était dans la place! Big up, wouhhhhhhhh! On devient fous! Haha! Je tiens à préciser que même si la bière bulgare coule à flot, je suis totalement frais actuellement, ce qui ne joue pas en ma faveur en fait... Bref, amusez-vous de la vie avant qu'elle s'amuse de vous!

En début d'aprèm,nos quelques recherches nous ont amenés à participer à un tour organisé fort intéressant. Du style des free walking tours désormais bien répandus, on a participé à une version culturelle axée sur la gastronomie bulgare. Vous vous imaginez bien qu'on a plus qu'apprécié, d'autant plus que notre guide Stéphane parlait le français et que l'on a pu bien lui poser des questions sur son pays. Si cela a éveillé votre intérêt, on vous propose une petite visite par ici: www.balkanbites.bg. On y a mangé le traditionnel yoghourt mais également quelques fromages style cottage par ci et par là. C'était bon, mais léger, on aurait bien voulu encore découvrir plus de mets, mais c'est déjà ça.

On nous a lâché du côté de Vitosha Boulevard. On a eu le temps de l'apprécier dans sa moitié qu'il se mettait à pleuvoir, alors qu'on rejoignait le palais de la culture! On est donc reparti vite fait s'acheter une carte sim puis boire un premier (le premier d'une longue liste) verre. On a remarqué cela dit en marchant que la ville est fortement surveillée par la police. Enfin, disons qu'il y a surtout beaucoup de flics dans la rue qui passent leur temps à blaguer plus qu'à vérifier s'il y a du brigandage.

En soirée, on est retourné dans un restau visité lors du tour: Hadji on ne sait plus quoi! On y est allé mangé car la déco et l'ambiance y sont folkloriques et aussi parce que leurs grillades avaient l'air trop bonnes, ce qui était bien le cas en effet. On a plus qu'apprécié la visite d'un trio musical nous ayant plongés dans la Bulgarie la plus profonde.

Le lendemain, on s'en est allé prendre le métro direction l'aéroport, et oui déjà! Mais bon, ouf, c'est pour aller récupérer notre bans, pas pour rentrer à la casa nostra. On appréhende d'ailleurs un peu les routes bulgares, non pas pour la qualité du bitume, mais pour ses signalisations en cyrillique. A Sofia, ça va, c'est écrit dans les 2 alphabets, on verra plus loin si ça se maintient tel quel.

Juste avant de quitter la capitale, on va voir la maison la plus chelou qu'on ait peut-être vu jusqu'ici. Un énorme escargot multicolore, voilà à quoi elle ressemble. Il y a des artistes qui ont du sacrément fumer la moquette par ici...