En route, on observe un parking plein à craquer. On se demande forcément ce que c’est et on s’arrête évidemment. On dirait qu’il y a une petite marche sympa, on va voir de quoi il s’agit. On se prépare et une fois prêts, je vais me renseigner. Un panneau semble m’indiquer que c’est le point de départ pour la randonnée menant à la chute de Piscia di Gallo. Bon, OK, je vois, c’est celle dont Tam me parlait et qu’on ne souhaitait pas plus que ça observer. C’est qu’on en a déjà vu des belles chutes et que les 2 heures de marche nécessaires (aller/retour) sous le cagnard pour l’atteindre ne nous bottent pas tant. On poursuit donc notre route.

Peu après, le réservoir se dévoile à nous. On bloque les roues carrément au premier endroit possible, avant même le barrage. On est vite surpris de ne voir personne à ses abords. La nage y est interdite, ça apporte déjà forcément une explication. Mais tout de même, il nous paraissait beau sur Google. La réalité est un peu différente. Non, alors, ce n’est pas moche, loin de là même. Mais disons que la Corse est si riche naturellement que cela ne nous subjugue que moyennement. Et l’eau est bien moins belle que dans les rivières… On continue donc vite notre chemin, un drone en l’air nous suivant. Enfin, c’est vite dit ça. Il nous perd assez rapidement (il était en mode suivi automatique) derrière des arbres et s’immobilise. On le fait donc redescendre. On tentera l’expérience ailleurs.

En bifurquant dans le virage menant au village de l’Ospedale, une nouvelle perspective se dévoile, celle de la mer et des plages des environs de Porto-Vecchio. C’est schön, mais bon, on sait surtout qu’on laisse derrière nous définitivement la région des Aiguilles de Bavella. Un petit pincement au cœur apparaît…