Gljúfrabúi, si ça ne vous dit pas grand chose, même si vous êtes allé en Islande, ce n'est pas tant étonnant. Cette chute est bien moins populaire que sa grande voisine, Seljalandsfoss. Mais elle n'en est pas moins belle, loin de là. Elle restera un temps fort de notre voyage.

Située au pied du volcan Eyjafjallajökull célèbre pour avoir cracher ses particules de poussières durant 6 semaine en 2010 bloquant les axes aériens européens, non loin des Iles Vestmann que l'on distingue à l'horizon, cette cascade est plutôt originale. On ne voit qu'en fait son sommet. Pour distinguer le bas de celle-ci, il faut grimper en haut d'un talus escarpé ou pénétrer dans une gorge. On opte, équipée contre l'eau de la tête aux pieds, pour la seconde solution. Et elle est amusante. Il faut passer de cailloux plus ou moins glissants pour atteindre une petite berge dans une sorte de trou de lumière où la chute se déploie. Certains mettent les pieds dans l'eau maladroitement, mais c'est assez facile d'accès, pour autant que l'on soit fit.

La sensation au sein de ce décor est difficilement descriptible, d'autant plus que l'accès est original. On sent que l'homme n'a rien à faire là et c'est jouissif. Une fois ressortis, je vais voir ce que cela donne depuis la colline devant. La grimpette n'est pas à la portée de tous mais la vue est cool, bien que largement moins fun que la précédente selon moi.

En se dirigeant vers la chute suivante, on croise des gens dans une tenue bien différente des autres, disons largement plus élégante. Ah, voilà la dame blanche! On vous rassure, nous ne sommes pas parmi les morts, ce sont des anglais qui prennent des photos pour leurs épousailles (j'avais envie de dire ça comme ça :-) ). Y a pire lieu certes, mais ça caille et il fait moche...