On roule direction Vik, on profite d'une météo alternante. Certes, il ne fait pas tant beau, mais les nuages sont assez hauts. Le paysage défilant devant nos yeux est superbe. Les montagnes ont leur style bien à elles. On aperçoit soudain au loin ce qui ressemble à une langue glaciaire. Oh yeah, ça on n'a vraiment pas l'habitude de voir à si basse altitude et aussi facilement. Une route semble y mener en plus, il n'y a pas moyen, on rentre dans les terres sur quelques kilomètres afin de s'en approcher. Une courte marche (disons 15 minutes l'aller) permet d'atteindre son pied. Il fond et perd quelques icebergs dans une eau brunâtre dans laquelle on n'a pas du tout envie de se baigner. Malgré les recommandations, certains touristes grimpent sur le glacier sans équipement. Connaissant le réel danger qu'ils encourent, on préfère admirer cette énorme masse de glace depuis la terre ferme. Ce n'est pas tant notre genre non plus d'enfreindre les règles édictées à l'étranger. On aurait pu se payer une rando avec les crampons et tout mais le prix n'est pas plus bas qu'en Suisse, on s'y consacrera chez nous.

A titre d'aspect, le glacier n'est pas des plus beaux. Il est fortement recouvert de terre et/ou de cendre, ce qui lui retire son bel éclat bleuté. Mais si le soleil est avec vous, on pense que ça change déjà bien des choses.