Sauda est une ville d'une taille certaine pour la Norvège. Bon attention, ça ne dépasse pas les 5'000 habitants quand même. Mais il faut savoir qu'on croise vite des maisons un peu partout dans le pays mais il n'est pas si fréquent d'en voir un amas si dense. L'industrie fait tourner la ville, ses grosses usines en attestent. On trouve 2 lieux pour crécher en ville indiqués sur Park4Night mais il nous semble qu'ils ne respectent pas la règle des 150 mètres d'écart avec les habitations alors on poursuit jusqu'à ce qui restera peut-être notre meilleur spot du voyage. Situé dans les hauteurs de Sauda, au bout d'une étroite route cabossée mais tout à fait adaptée à un véhicule comme le nôtre (mais pas à un camping-car), il nous offre une solitude la plus complète. Pas un bruit, si ce ne sont les clapotis de la petite chute d'eau attenante au coin. On se sent vraiment vernis d'avoir trouver un si bel endroit pour dormir.

La nuit y est évidemment extra. On est ainsi bien reposés pour poursuivre notre aventure norvégiennes. Celles-ci continuent à travers une gorge. Puis, à force de gagner en altitude, la neige débarque sans crier gare. On se retrouve à se demander si on va pouvoir continuer notre route, tant la neige tombe fortement. Les montagnes se couvrent d'un voile blanc, la vue en est plus spectaculaire. Enfin, quand on voit quelque chose bien évidemment car on est particulièrement dans les nuages. Plus on se rapproche des sommets, plus du bleu apparait dans le ciel et gentiment, on découvre un paysage rocailleux enneigés qui nous émerveille. Cette petite route qu'est la 520 est pour nous l'une des plus belles du pays et doit être parcourue lors d'un trip en Norvège. Lors de la descente, on profite d'un tableau des plus émotionnants. Notre photo avec le lac en contrebas en atteste. C'est d'ailleurs proche de là qu'on a fait face à 2 moutons apeurés. L'un d'eux se retrouvé coincé entre nous et un mur bordant la route. Il souhaite nous fuir en tentant de l'escalader mais il s'avère trop haut pour ses courtes jambes. Ses sauts de cabris ne lui permettent pas de s'éloigner de nous (il pourrait même se blesser). On décide alors de reculer un peu afin qu'il se sente plus à l'aise pour traverser la route et s'en aller de l'autre côté. Haha, ce machin...