La route menant à Steinsdalsfossen longe le Hardangerfjord. Elle est moins sauvage que d’autres auparavant. On se sent lessivés. Le réveil tôt se fait ressentir. On peine à trouver des places sexy dans les environs, c’est pourquoi on pousse jusqu’à Steinsdalsfossen. On y squatte une des nombreuses places du parking de la chute (quoi, vous n’avez pas encore fait le lien entre « foss – fossen » et les chutes? :-) ). Si la route est proche, le bruit des rares véhicules se fond dans celui de la cascade. Ca nous va tout bien. On y passe la nuit au calme. Les quelques envies de pisser durant la nuit sont assouvies au pas de course sous la pluie dans les toilettes attenantes. Propres, chauffées et spacieuses, j’ai la surprise de découvrir un mec assis tout habillé sur l’un de ses « trônes ». M’excusant rapidement (bon il n’avait qu’à fermer aussi), je file dans la deuxième ouverte. Il m’a presque foutu le flip ce type, je ne m’attendais tellement pas à voir quelqu’un.

Le lendemain matin, après avoir fait la vaisselle dans les WC, on effectue la courte distance nous séparant des chutes pour mieux les examiner. Leur originalité réside dans le fait qu’on peut passer derrière elles. Ensuite, on visite le magasin de souvenirs chargés en bidules en tout genre. Si on s’y sent oppressés, on y trouve toutefois notre bonheur. On était presque résignés à ne pas trouver de drapeau norvégien à la taille souhaitée, et bien on en a finalement repéré un. Et hop, on se débarrasse du bâton vendu avec et on le met dans le sac. Pas cher en plus, nous voilà ravis!