Voici encore une étape balnéaire. Mais cette fois-ci, le temps n'aura pas été au beau fixe. Une journée sur 2 aura été pluvieuse à mort. Mais on a bien calculé les choses et ce que l'on voulait voir absolument, le phare, on l'a fait quand le temps était agréable.
La ville est connue pour être le temple de la culture hippie de la côte est. On remarque rapidement quelques shops particuliers et quelques chanteurs de rue aux allures bien à eux. Ca fourmille de monde, c'est touristique au possible. Mais pas forcément des touristes qu'on apprécie. Ce sont beaucoup de jeunes fêtards, des "travailleurs" possédant le working holiday visa. Ils n'en foutent pas une on dirait et pourtant ils trouvent toujours à se plaindre, bref, pas notre compagnie préférée. Cette côte est, pour ça, merci... Vivement que l'on passe à autre chose.
L'architecture de la ville est charmante, les demeures s'embellissent crescendo plus on s'approche du phare. Justement, ledit phare, on l'a vu au travers d'une très belle promenade nous menant aux 4 coins de la presque-île où il se situe. Il est différent de ces prédécesseurs sur notre route. Tout de blanc vêtu et ayant comme des contreforts à sa base. Particulier! Il surveille la côte, balayée par de fortes vagues, un paradis pour les surfeurs (et donc pour les requins). En ces lieux, on se trouve à l'extrémité est de l'Australie, du moins de l'île principale. Niveau faune, on aura été à nouveau gâté: gros lézards, dindes sauvages, grenouille séchée (bon ça c'est moins sexy, on vous l'accorde), dauphins... La présence de ces derniers nous a plus que ravis. Ils se sont mis à sauter hors de l'eau non loin de la plage, histoire d'amuser la galerie et de s'amuser eux-même par la même occasion. Quel magnifique spectacle! On a davantage apprécié leur présence que celle du gros serpent au dessus du bbq à la guesthouse. Chaque soir, celui-ci prenait ses quartiers dans le toit du cabanon dans le jardin, pas très rassurant!