On reprend donc le train pour VIllach. Ca sent la modernité ici! Les trains en Europe, il n'y a pas à dire, c'est quand même mieux foutu qu'ailleurs. On demande au contrôleur si notre connexion nous attend de l'autre côté de la frontière. Réponse négative du monsieur! Bah tant pis, on en profitera pour visiter cette ville, c'est une bonne chose finalement.
Une fois arrivés, on voit qu'on a 50 minutes avant le prochain train. On part donc ni une ni deux en direction du centre pour se faire une idée de cette petite ville de 60'000 habitants. On a de la chance, à pied, ça prend au moins 5 minutes pour l'atteindre. On dégaine donc notre appareil photo en Autriche. Ce n'était pas prévu mais on apprécie. C'est ça aussi ce genre de voyage. Les choses ne fonctionnent pas toujours comme on veut mais il y a souvent moyen d'en tirer parti.
On va au culot au centre d'info touristique demander s'il on peut y laisse nos sacs pour le peu de temps qu'on a à disposition en ville. L'hôtesse nous rétorque qu'ils ne font pas ça habituellement mais sa gentillesse prend le dessus. YES, ça sera plus confortable ainsi. Merci madame!
On arrive donc dans la zone piétonne. C'est charmant, il y a de la couleurs, de la vie, de l'allemand... Ah ben voilà, il faut se remettre à la langue de Goethe. Pas évident après tant de temps à parler d'autres langues étrangères. Mais c'est amusant. On balbutie un max mais on se fait comprendre. La promenade est courte. On a pas beaucoup de temps c'est sûr, mais en même temps, la zone que l'on a parcourue et qui semble être la plus intéressante, et bien, elle est très petite. Donc finalement ça s'est bien enfilé tout ça, on a juste eu le temps qu'il nous fallait pour observer un peu la "dégaine" de Villach.