La descente se fait sous l’égide de la performance. On a une mission à atteindre : mettre 15 minutes de moins qu’à l’aller. On y va d’un bon rythme mais sans oublier de faire des petites pauses essentiellement photographiques. On jazze, on blague, on profite, on se laisse aller au gré de nos pas, tout heureux et déjà un brin nostalgique de cette Pologne qui nous aura tant plus, bien plus qu’imaginé. Le dernier quart d’heure, on n’y croit plus trop, il nous semble avoir été trop lent. On n’avait pas un duo de « sprinteuses » devant nous comme hier malheureusement pour nous « tirer ». Dernier bout droit, il nous reste 3 minutes. On accélère, on aurait presque envie de courir mais ce serait tricher. On peut le faire, on va le faire. Allez, COME ON. Ben on a raté. Fin !

Haha, non, on a effectivement manqué le coche mais pour 30 maudites secondes alors on peut vous dire qu’on valide notre objectif. Et si vous n’êtes pas d’accord, et bien tant pis pour vous ! Haha ! 

Une fois la voiture rejointe, on remet presque des couches étonnamment. Il a fait chaud aujourd’hui. J’ai fini par exemple en t-shirt, là où on aurait pu le moins imaginer le faire. Direction désormais un lieu tristement connu, empli de cruauté, vous l’avez deviné certainement : Auschwitz ! Mais au préalable, on fait une petite halte benzine du côté de Zakopane. On a failli finir sans plus une goutte mais on a pu finalement atteindre la station. On ne rajoute rien de trop, l’essence étant plus chère ici qu’ailleurs et on file vers les camps. Bye-bye Tatras, on se revoit de l’autre côté ! ;-)